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Vendanges dorées : 'tain, c'est bon!

Par Eric Bernardin

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Avec son assemblage de Mauzac (30%), Ondenc (10%) et Lenc de l'elh (60%), vous êtes sûr de ne le trouver que dans une seule appellation de France : Gaillac! La robe est d'un doré lumineux, et l'on pressent un liquide riche, épais. Au nez, c'est un festival de senteurs: tarte à la mirabelle qui sort du four, pommes rôties à la cannelle, et toute une ribambelle d'épices... En bouche, c'est le côté pulpeux, charnel du produit qui prédomine. Vous avez l'impresssion de croquer dans un fruit mystérieux, tout surpris de n'y trouver ni noyau, ni pépin. La richesse en sucre est certaine, mais cela ne ressent guère tant la fraîcheur prédomine. Aussi, tant que la bouteille ne s'avère désespérement vide, on y puise toutes les sensations et émotions possibles. Et encore, celles-ci persistent longuement après avoir avalé la dernière goutte, vous rappelant des desserts de votre enfance que vous pensiez avoir oublié pour toujours.

Merci à Jean-Marc Balaran pour avoir mis autant de bonheur dans une si petite bouteille! Dans une région de réputation plus fameuse, ce nectar eût couté une petite fortune. Ici, c'est cadeau : il ne vous en coûtera que 8,50€...

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PS: à l'ouverture, la bouteille n'avait pas dégagé une telle émotion, même si c'était déjà très bon. C'est trois jours plus tard, entreposée à moitié vide dans le frigo, qu'elle a révélée toute sa beauté. Avis aux amateurs : si vous voulez en tirer la quintessence le jour-même, carafez-la quelques heures auparavant!


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