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La Nouvelle Orléans: carnet de voyage aux sources du JAZZ

Publié le 12 mai 2024 par Assurbanipal

Au retour, vol American Airlines via Philadelphie. Le vol pour Philadelphie était reporté, la correspondance pour Roissy pas assurée. AA me proposait de décoller pour Miami, passer une nuit d'hôtel à Miami, décoller pour New York JFK Airport puis Roissy. Too much monkey business comme le chantait Chuck Berry. L'ami a accepté de me loger et nourrir une nuit de plus à La Nouvelle-Orléans.

Arrivée vendredi 5 avril à 19h45 heure locale (-7h/Paris en heure d'été) au Louis Armstrong International Airport de La Nouvelle Orléans. La sono de l'aéroport Louis Armstrong diffuse les standards des Hot Five et des Hot Seven, les grands petits groupes de Louis Armstrong il y a 100 ans. Bienvenue à La Nouvelle Orléans ! Pas de question du douanier américain, M. Davis (pas un parent de Miles Davis je présume). J'ai pu passer mes 2 bouteilles de vin français pour notre hôte sans difficulté.

Ensuite nous revenons au New Orleans Jazz Museum pour le concert gratuit de 14h. Anne Pacéo, batteuse française, que je n'ai pas vu sur scène depuis plus de 10 ans, est en résidence à la Nouvelle Orléans grâce au dispositif de la Villa Albertine. Elle joue avec un groupe de musiciens locaux qu'elle vient de rencontrer, les NOLA friends. NOLA : New Orleans Louisiana. Un album devrait suivre.

Anne Pacéo joue des morceaux de son dernier album et des nouveaux morceaux jamais joués, jamais enregistrés. D'abord " Here and everywhere " (ne pas confondre avec " Here there and everywhere " des Beatles). Puis un nouveau morceau, " Manta ", en hommage à la raie manta.

Mahmoud Choury sort de scène. Anne Pacéo annonce " Aube marine " et le traduit en anglais. Marina Albero s'ajoute aux claviers. La batteuse tape des mains. Le clavier tourne en boucle. Anne Pacéo a rencontré Marina Albero au Spotted Cat, un des clubs de Frenchmen Street, la rue où il faut aller à La Nouvelle-Orléans pour le Jazz actuel. Duel entre clavier et batterie aux baguettes. Sons saccadés de la trompette et du sax ténor. Cette aube marine est bien énergique. Ma voisine s'en va. Trop moderne pour elle je pense. Les deux claviers et la batterie se déchaînent. Ca envoie du lourd. La batterie marque dans le ventre. Trompette et sax ténor soufflent en tempête.

" Restless " (Sans repos). Marina Albero reste au clavier. Malgré le titre, c'est beaucoup plus calme. Dialogue clavier et voix en douceur. Je ne comprends rien à l'anglais de la chanteuse mais cela ressemble à une chanson d'amour. Les souffleurs soufflent groupés. Claviers et batteuse aux baguettes nous hachent menu. Au pianiste titulaire de se déchaîner. Fin nette et sèche. C'était un nouveau morceau jamais joué.

" Birth and rebirth " tiré du 4 e album d'Anne Pacéo. Les souffleurs sont sortis. Duo basse & voix avec une ballade très lente. Le piano et la batteuse aux maillets s'ajoutent en douceur.

Retour des souffleurs et de la pianiste. Un autre invité est absent. Anne Pacéo remercie le Jazz Museum qui lui permet de travailler sa batterie tous les jours. Elle remercie aussi l'équipe du consulat général de France à La Nouvelle-Orléans et la Villa Albertine.

" The diver " (Le plongeur). Un nouveau titre. Gros son de la grosse caisse bien tapée du pied. Les souffleurs jouent groupés. Bel entrelacs entre piano dans le grave et clavier électrique dans l'aigu. Beau maelstrom final.


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