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"Aloysius Pendergast - Tome 21 : Le Cabinet du Dr Leng" de Douglas Preston & Lincoln Child (The Cabinet of Dr Leng)

Par Cassiopea

Aloysius Pendergast - Tome 21 : Le Cabinet du Dr Leng (The Cabinet of Dr Leng)
Auteurs : Douglas Preston & Lincoln Child
Traduit de l’américain par Sebastian Danchin
Éditions : L’Archipel (19 Octobre 2023)
ISBN : 978-2809847581
520 pages

Quatrième de couverture

L'inspecteur Pendergast est désemparé. Sa pupille Constance Greene est parvenue à retourner dans le New York des années 1880 pour sauver sa sœur avant qu'elle serve de cobaye au sinistre Dr Leng, l'ancêtre de Pendergast devenu son pire ennemi. Mais la machine qui a permis à Constance de remonter le cours du temps est hors d'usage. Comment Pendergast peut-il dès lors l'aider à déjouer les plans du premier tueur en série ayant sévi à Manhattan ?

Mon avis

Petit conseil, il est préférable d’avoir lu le tome précédent avant de commencer celui-ci. Mais si on vous l’offre, lisez-le, il y a suffisamment de rappels pour que vous compreniez l’essentiel.

Revoilà l’inspecteur Pendergast. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est ténébreux, très blanc de peau et taiseux. Il s’habille toujours en noir et pose un regard acéré sur tout ce qui l’entoure. En ce moment, il ne va pas très bien car sa pupille, Constance a disparu. Enfin pas vraiment, elle est partie dans le passé, à New-York en décembre 1880 pour sauver sa sœur et son frère.

En parallèle, Mai 2023, au même endroit, un meurtre a été commis dans un musée en lien avec les amérindiens et c’est le détective D'Agosta qui mène l’enquête. Il y a aussi l’agent Coldmoon qui lui, suit une autre affaire, mais comme c’est un vrai Lakota, il pourra aider son collègue. Pendergast est là aussi, mais très préoccupé par d’autres choses, il est bien moins présent sur le terrain et dans le livre, mais il se confie à D’Agosta.

Alternant passé et présent, nous suivons tous les protagonistes dans leurs déboires. Personnellement, j’ai préféré ce qui se déroulait dans le passé. Il y avait plus de rebondissements, d’actions, mon intérêt était au maximum. J’ai eu plus de mal avec le présent, je n’ai pas toujours vu le but de ces enquêtes et comment les relier à l’histoire de Constance.

Le New-York ancien est remarquablement bien décrit, les décors, l’ambiance, tout y est. Constance agit avec beaucoup d’adresse mais elle ne maîtrise pas tout et peut-être que, malgré sa grande intelligence, il y aura un retour de bâton…J’ai apprécié d’apprendre plus de choses sur elle, sur son enfance. Elle est plus présente et c’est une excellente idée. La petite part de surnaturel n’est absolument pas gênante, ni exagérée, c’est parfaitement dosé.

Un point fort également, c’est que les réactions et les interactions des différents individus sont amenées avec doigté. Tout se met en place, certains sont détestables, d’autres attachants. Le lecteur passe par des tas d’émotions et de ressentis. Parfois, on espère une issue qui ne se vérifie pas et les événements s’enchaînent dans une autre voie. C’est une bonne chose car tout n’est pas lisse et prévisible.

Traduit par le fidèle Sebastian Danchin (merci à lui), les deux auteurs ont un style et une écriture très fluides. C’est vif, énergique, bien pensé. Ils ont de solides connaissances sur divers sujets qu’ils évoquent au cours de leur récit. Je ne sais pas comment ils construisent leur intrigue mais il faut reconnaître que c’est diablement efficace. Je suppose que tout est très réfléchi en amont et sous des dehors assez simples, il y a sans doute beaucoup de travail. On voit bien que les auteurs ont en tête un gigantesque puzzle et qu’ils ne donnent des « morceaux » que petit à petit. D’ailleurs, on ne saura pas tout puisque la fin nous laisse sur notre faim… et il va falloir attendre la suite et ça, snif !


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