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Ozu, le grand maitre du cinéma japonais, sur tous les fronts

Par Filou49 @blog_bazart
dimanche 22 octobre

Disparu en 1963;  Yasujiro Ozu,  sans doute le plus célèbre des réalisateurs de l’âge d’or du cinéma japonais, est le cinéaste de chevet d’un grand nombre de réalisateurs, dont le Prix Lumière 2023, Wim Wenders, qui lui consacre un film, Tokyo-Ga, en 1985.
Yasujiro Ozu  est  lauteur d'une cinquantaine de films classiques tels que Gosses de Tokyo, Printemps tardif, Fin d’automne, ou encore son dernier film le  Goût du saké (1962).

Si son œuvre, composée de 54 films, fut longtemps jugée trop japonaise, elle nous apparaît aujourd’hui comme intemporelle et universelle.

LES 6 FILMS INEDITS ET RESTAURES

À l’occasion des 120 ans de sa naissance et des 60 ans de sa mort, le festival présente six de ses œuvres en restaurations inédites, avant une grande rétrospective à l’Institut Lumière cet hiver. 

Il était un père

Comme il est important de faire exister au plus grand nombre ces six films incroyables d’un des grands maîtres du cinéma, et cela sur tous les médias possibles, en France , ces six films seront réédités par Carlotta en 4K pour  une sortie en salles à partir du 25 octobre* et dans une très belle sortie vidéo collector prévue pour début 2024. 

Toujours semblables, et toujours renouvelés, les films de Yasujiro Ozu (1903- 1963) racontent encore et toujours la même histoire simple, toujours celle des mêmes personnes dans la même ville, Tokyo et arrive formidablement à nous toucher au coeur. Par exemple, découvert pour notre part lors du festival Lumière,  "il était un père" réalisé en 1942, après avoir écrit le scénario 5 ans plus tot  met en scène avec finesse et intelligence la mutuelle et fertile déconvenue entre un père et son fils. 

OZU EN 3 CODES

En six films projetés à Lumière, l’univers de Yasujiro Ozu se déploie selon des codes très précis.

Film noir : Femmes et voyous (1933), drames sereins : Il était un père (1942), Récit d’un propriétaire (1947), Les Sœurs Munakata (1951), tragédie magnifique : Une femme dans le vent (1948), et comédie dramatique : Dernier caprice (1961), ont tous en commun une narration sourdement bouleversante dont le thème central est le cycle de la vie qu’il faut vivre au présent.

Nathanaël Karmitz, Président du Directoire de mk2 : « Ces six films iconiques d’Akira Kurosawa en version restaurée s’ajoutent à une riche collection de grands cinéastes du cinéma mondial dont mk2 Films assure la promotion et la diffusion la plus large possible en France sur tous médias y compris les plateformes. Nous nous réjouissons de poursuivre et d’élargir notre collaboration avec Carlotta Films dans le cadre de l’acquisition commune des droits France de ces films ».

Le Livre, Ozu, Pascal Alex Vincent éditions de la Martinière co édition avec Carlotta 

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« Le champs de la caméra n’est qu’une petite fenêtre sur le monde ... » - Yasujiro Ozu, Cranats 1933-1963
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En lien avec cette rétrospective du Festival Lumière, les éditions de la Martinière proposent de plonger tête la première dans l’univers emblématique et intemporel du célèbre Yasujiro Ozu : celui qui a mis le septième art à l’honneur en Asie. Dans la  préface de ce très beau livre, Wim Wenders, en personne qui déclare " aimer les films et l'oeuvre entière d'Ozu plus qu'aucun autre chapitre de l'histoire du cinéma " et qu'il l'a toujours reconnu comme un de ses maitres, depuis qu'il l'a découvert à New York au mitan des années 70. 
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Ce beau livre, à l'iconographie riche et souvent inédite nous montre à quel point au cœur du cinéma d'Ozu, s’impose le thème de la famille, décliné par le réalisateur du temps du muet à la couleur, dans des films incontournables dont la mise en scène se reconnaît entre toutes. 

Ozu mit toute sa vie à concevoir sa propre grammaire, d’une stupéfiante beauté, et contribua à inventer le septième art en Asie. 

Yasujiro Ozu, une affaire de famille

Ozu est "le plus japonais des cinéastes" et aussi le plus sensible à la manière dont l'homme demeure étranger à lui même.

C’est une traversée passionnante du premier siècle du cinéma japonais et de l’œuvre foisonnante d’Ozu que cet ouvrage propose de raconter, à travers de nombreuses anecdotes inédites, le portrait de ses principaux collaborateurs (dont les stars Setsuko Hara et Kinuyo Tanaka, ou son acteur fétiche Chishu Ryu) et plus de 240 photos ou documents rares, issus des fonds de la Shochiku, de Carlotta Films et de la famille du cinéaste.

Un livre qui comme Win Wenders le dit il faut traiter Ozu: " comme un objet sacré qu'on mettra un jour dans son testament"

* retrouvez à partir du 25 octobre prochain l'événement Ozu dans les salles de cinéma avec les sorties de UNE FEMME DANS LE VENT et LES SŒURS MUNAKATA, deux films avec l'actrice et réalisatrice Kinuyo Tanaka.

Puis le 8 novembre, la rétrospective 4 films rares ou inédits avec FEMMES ET VOYOUSIL ÉTAIT UN PÈRE, RÉCIT D'UN PROPRIÉTAIRE et DERNIER CAPRICE. Et tout cela dans de nouvelles restaurations 4K !

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